الاحتفال بعيد العمال فى ميدان التحرير
Un lecteur, Le Caire 1923
Collection Lenhert & Landrock
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El Cheikh Osman
Fils du quartier
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Sociologies et religion
Edition PUF
Sociologies et religion
Traduction arabe : Darwish El Halwagy
Edition Haute Conseil de la Culture
Le Caire , Egypte
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Danièle Hervieu-Léger et Jean-Paul Willaime, 2001, Sociologies et religion. Approches classiques, coll. " Sociologie d’aujourd’hui ", Paris, Presses universitaires de France, 290 p.
On dit parfois des sociologues des religions qu’ils n’ont de cesse de revenir aux auteurs classiques de leur discipline ; et d’évoquer aussitôt, non sans une pointe d’ironie, un parallèle avec le retour constant du croyant aux textes qui lui sont sacrés. Or, voici un ouvrage qui, précisément, se donne pour objectif de nous présenter, de façon systématique et à la lumière d’acquis récents, les analyses du fait religieux autrefois formulées par les " pères fondateurs " de la sociologie française et allemande. Nouvelle exégèse des Saintes Écritures ? Rumination apologétique des premiers prophètes ? Loin s’en faut.
Issu d’un séminaire de DEA dispensé depuis 1993 à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales et à l’École Pratique des Hautes Études (Paris), Sociologies et religion vise un plus large public, de l’étudiant s’engageant dans l’étude sociologique du fait religieux à l’enseignant-chercheur voulant enrichir son outillage théorique. On y compte en tout huit chapitres, consacrés à huit incontournables de la discipline : Karl Marx et Friedrich Engels (l’analyse de la religion dans le cadre d’une sociologie des idéologies et d’une problématique des classes sociales) ; Alexis de Tocqueville (la concordance salutaire, suivant le modèle américain, dont peuvent mutuellement bénéficier démocratie et religion) ; Max Weber (le groupement religieux comme genre particulier de groupements de domination (Herrschaftsverbände) ; la distinction idéaltypique entre " Église " et " Secte " ; les affinités électives entre l’ethos puritain d’inspiration calviniste et le développement économique des nations occidentales) ; Georg Simmel (la religion comme mise en forme particulière du monde et comme forme de socialisation ; la " disposition irréductible et fondamentale " d’une religiosité disjointe du pouvoir social des institutions) ; Émile Durkheim (l’expérience du sacré — et celle de la religion institutionnelle — en tant qu’elles sont génératrices du lien social ; le religieux issu d’une communion des consciences à l’enseigne d’une société elle-même sacralisée) ; Maurice Halbwachs (réactivations, innovations et renouveaux religieux dans la perspective d’une sociologie de la mémoire ; la mémoire religieuse, totalisante et exclusive, comme mémoire de combat ; la dynamique créatrice de la tradition — ou mémoire collective) ; Gabriel Le Bras (les débuts d’une sociologie française du catholicisme ; la classification tripartite des croyants selon leur degré d’observance ; une géographie religieuse de la France ; l’apport d’une approche historique pour la sociologie religieuse) ; et Henri Desroche (concordance des utopies chrétienne et marxiste ; l’étude des marges, des dissidences et des " déviances " religieuses — notamment des messianismes et des millénarismes — selon une sociologie de l’attente et de l’espérance et, a fortiori, selon une sociologie de l’imaginaire).
On se souvient que J.-P. Willaime avait déjà, dans son Que Sais-Je ? (Sociologie des religions, Paris, PUF, 1995), abordé la plupart de ces auteurs ainsi que leurs problématiques respectives. En revanche, la concision exigée d’une telle collection n’autorisait, évidemment, qu’un bref survol de la matière. Sociologies et religion vient donc élégamment compléter cette succincte introduction, s’attardant non seulement au contexte socio-historique de chaque œuvre et à la synthèse de ses idées maîtresses, mais en soulignant également, avec lucidité et sans prétention, ses apports et ses limites à l’aune de l’ultramodernité.
Il n’est pas vain ici de rappeler que cette reprise critique des classiques, quoique toujours profitable à la réflexion et à la recherche dans le domaine des sciences sociales, revêt en sociologie — de par l’histoire de sa relation complexe et changeante avec la religion — une pertinence toute particulière. Taraudée dès sa naissance par de profondes interrogations sur l’émergence de la société moderne, cette nouvelle discipline scientifique ne pouvait en effet faire l’économie d’une réflexion sur le devenir du religieux. Trouvant confirmation et légitimité dans le vaste projet d'expansion des sciences, elle en épousa la thèse — à savoir que le mouvement inéluctable de la rationalisation positive devait forcément mener à une décomposition et à une éviction progressive de la religion ; un postulat auquel ont pu d’ailleurs sembler faire écho l’objectivation et le démontage critique systématique de la religion par la sociologie elle-même. Évidemment, c’était sans compter les chocs en retour de ce désenchantement rationnel ; des résistances et réactivations du religieux que les tenants d’un évolutionnisme optimiste ne surent prévoir. Aussi est-ce la remise en cause de ce grand paradigme interprétatif d’une " sécularisation linéaire ", et l’émancipation de la sociologie en dehors d’une philosophie scientiste de l’histoire (d’une eschatologie métaphysique du " progrès "), qui nous invitent désormais à relire et réévaluer les oeuvres pionnières de la discipline — non pas comme un corpus d’analyses obsolètes, mais pour y déceler des articulations qui, encore aujourd’hui, sont étonnamment opératoires.
En ce sens, soulignent D. Hervieu-Léger et J.-P. Willaime, les classiques demeurent " une source permanente d’inspiration et de questionnement pour analyser les décompositions et recompositions actuelles du religieux ". Et ils savent nous en convaincre. Ainsi, les distinctions introduites par Weber (Église / secte), Simmel (religion / religiosité) et Durkheim (religion / sacré) se révèlent-elles encore, de nos jours, d’une portée heuristique indéniable, quand bien même ces notions — terreau d’une discipline appelée à se transformer et à s’adapter — sont toujours à réinterpréter et à nuancer. De même, les processus de réappropriation subjective (recréation), formulés par Halbwachs, de ressources plus ou moins obsolètes au sein d’une mémoire religieuse, ne sont pas sans rappeler certains débats contemporains sur le " retour du religieux " et ses divers " bricolages ". Parallèlement, l’intérêt de Desroches pour les groupes de marge ultraminoritaires — quoiqu’animé d’une intention propre à son époque et à son parcours individuel — paraît maintenant bien plus légitime qu’il ne pouvait l’être autrefois. Quant à Simmel qui, déjà au début du siècle dernier, s’interrogeait sur la " compétence croyante " et sur la propension à croire (Glaubigkeit), on peut dire qu’il anticipa sur l’intérêt renouvelé des sociologues contemporains pour les modalités du croire, aux dépens du contenu des croyances (un avant-gardisme qui se confirme au brûlant chapitre des " sectes ", avec ses travaux sur les sociétés secrètes et l’hostilité générale qu’elles ont — semble-t-il — toujours suscitée). Enfin, on ne saurait trop insister sur la modernité d’un Tocqueville qui, doutant que " l’homme puisse jamais supporter à la fois une complète indépendance religieuse et une entière liberté politique (De la démocratie en Amérique, tome II, Paris, Garnier-Flammarion, 1981, p. 31), sut proposer une réflexion féconde et toujours actuelle sur certains " déplacements du sacré ", et sur les relations fort différentes qu’entretiennent aujourd’hui encore Américains et Français à l’égard de l’État et de la religion.
Autant d’exemples, relevés par D. Hervieu-Léger et J.-P. Willaime, qui plaident en faveur de ce retour constant à la lecture des classiques. Non pour en faire l’apologie ou le commentaire exégétique, et encore moins par exercice obligé que l’on réserverait — comme une sorte d’épreuve initiatique — aux cohortes estudiantines ; mais afin d’ " éveiller l’intérêt pour le travail de reconstruction théorique permanente qui est celui d’une science sociale vivante ". Cela dit, prenons garde d’ajouter sitôt nos deux professeurs. Car, aussi pratique que puisse être une introduction critique aux grands pionniers de la discipline, rien ne remplacera jamais " la lecture complète, sans cesse à reprendre, de leur œuvre ". Un conseil certes avisé — même si certains, devant un ouvrage d’une telle acuité, seront à coup sûr tentés de l’oublier.
Benjamin-Hugo Leblanc
École Pratique des Hautes Études (Paris) et Université Laval
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Les Historiens
Edition Armand Colin
Traduction arabe: Darwish El Halwagy
Edition Haute Conceil de la Culture
Le Caire Egypte
(Parrution 2006)
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Pierre Bourdieu
Sur la télévision
Edition Liber
Paris
Traduction arabe: Darwish El Halwagy
Edition, Dar Kanaan
Damas Syrie
2005
2009
Sur la télévision
Pierre Bourdieu
Analyse Au cours de deux leçons au Collège de France, Pierre Bourdieu se propose de mettre au jour les mécanismes sociaux de l'univers des journalistes de télévision. Son intervention est motivée par sa conviction que ces mécanismes menacent «différentes sphères de la production culturelle» et plus fondamentalement, la démocratie. Son but est de donner aux professionels de la télévision «les armes et les outils» pour exercer leur métier dans de meilleures conditions. I. Le plateau et ses coulisses Pierre Bourdieu commence sa réflexion en se demandant dans quelles conditions les chercheurs, les artistes, les écrivains, qui ont pour mission de restituer un savoir, peuvent passer à la télévision. La télévision en effet, soumet ceux qui s'y expriment à un certain nombre de contraintes. Une censure invisible Ceux qui accédent à la télévision perdent leur autonomie. Ils se voient en effet imposer un sujet, des conditions de la communication particulières, et un temps limité. Cette censure est bien plus subtile qu'une censure politique ou économique. Elle est anonyme et inconsciente (Pierre Bourdieu la qualifie de violence symbolique, qu'il définit comme une contrainte qui s'exerce avec la complicité de celui qui la subit). Son expression la plus visible, ce sont les faits divers qui font diversion, qui ne choquent personne mais ne touchent à rien d'important, meublant donc le temps rare de la télévision par des informations sans intérêt pour le citoyen. Cacher en montrant L'autre forme de censure consiste à travestir la réalité. Les journalistes de télévision sélectionnent dans la réalité un aspect particulier, en fonction de leur catégorie de perception, dont l'un des principes est la recherche du sensationnel. Ils ne s'intéressent qu'à ce qui est exceptionnel pour eux, à ce qui sort de l'ordinaire par rapport aux autres journaux, à savoir le scoop. Ce reflet biaisé de la réalité n'est pas sans danger politique, car l'image peut faire voir et faire croire à ce qu'elle fait voir, ce que Pierre Bourdieu appelle un effet de réel. Dès lors, le monde social est décrit-prescrit par la télévision, celle-ci devient le lieu par excellence de l'accès à l'existence sociale et politique. La circulation circulaire de l'information L'univers des journalistes est très concurrentiel, voire conflictuel. De ce fait, les produits journalistiques ont tendance à s'uniformiser. Se surveillant sans cesse, se copiant mutuellement, les journalistes finissent tous par parler des mêmes choses, ce qui crée un effet de clôture, un enfermement mental. Dès lors, les choix en matière d'information sont dictés non plus par un journaliste, souverain, mais par le jeu collectif auquel ils se livrent tous, autrement dit par la circulation circulaire de l'information. Ce jeu collectif est lui-même soumis à la dictature de l'audimat, l'instance légitime de légitimation, qui impose sa logique à la télévision toute entière, et au travers elle, à tous les secteurs de la production culturelle. L'urgence et le fast thinking La dictature de l'audimat se traduit par la pression de l'urgence. Soumis à la logique de la concurrence, les journalistes se battent pour être parmi les premiers à couvrir un scoop. Dans de telles conditions, ils n'ont plus le temps d'avoir du recul, ils ne pensent que par idées recues, qui, parce que banales et communes, n'ont pas besoin d'être démontrées et qui sont déjà reçues par les télespectateurs. La télévision n'est plus dès lors le lieu de la pensée, mais du fast-thinking. Des débats vraiment faux ou faussement vrais Les débats à la télévision ne renvoient souvent à aucun enjeu social. Il y a les faux débats, où les invités font semblant de débattre et de s'opposer, car dans la vie ils appartiennent au même monde, ils se connaissent et se reconnaissent. Il y a aussi les débats faussement vrais, qui sont une parodie de débat démocratique, parce que le présentateur impose le sujet et les règles du jeu, distribue la parole de façon inégale et valorise ou dévalorise les différents participants. D'autre part, la composition du plateau construit un espace artificiel de discussion, constuction qui répond à des schémas pré-établis (le débat pensé selon le modèle du catch), et qui respecte la complicité des professionnels, adepte du fast-thinking. Contradictions et tensions Les journalistes de télévision, liés par des relations de concurrence et de connivence, sont soumis à des contraintes invisibles, contraintes qu'ils imposent à l'ensemble de la production culturelle en raison de la place de la télévision dans notre société. Cela suscite de graves tensions au sein de la communauté des journalistes, entre ceux qui les acceptent et ceux qui les refusent. II.La structure invisible et ses effets Parts de marché et concurrence Les journalistes sont soumis aux contraintes de l'espace social dans lequel ils travaillent. Cet espace (appelé champ) est structuré par des rapports de force objectifs, qui opposent les différents médias entre eux (chaînes et journaux) et, à l'intérieur de ces médias, les journalistes, lesquels se concurrencent pour avoir le scoop. Le champ journalistique tend aujourd'hui à être dominé par la télévision, économiquement et symboliquement. Une force de banalisation Par sa puissance de diffusion, la télévision produit des effets qui se font sentir dans tout l'espace social. Or, voulant toucher le public le plus large possible, elle fournit une information uniformisée (information omnibus), banalisée, dépolitisée qui a des effets politiques et culturels dangeureux. Détenant le monopole des instruments de production et de diffusion à grande échelle de l'information, les journalistes de télévision imposent leur vision du monde à l'ensemble de la société et en viennent à dominer tous les secteurs de la production culturelle, car ce sont eux qui donnent l'accès à la notoriété publique. Des luttes arbitrées par l'audimat En dominant le champ journalistique, la télévision impose un certain modèle de journalisme. En premier lieu, c'est elle qui dicte ce dont il faut parler, car il n'y a pas de nouvelle intéressante qui ne soit reprise par la télévision. La télévision impose également une certaine vision de l'information, celle qui fait de l'audimat, à savoir le sensationnel et le fait divers. De ce fait, elle impose une certaine catégorie de journalistes, ceux qui sont les moins exigeants, les plus acquis au diktat de l'audimat. La télévision généralise en somme la mentalité audimat à tout le champ journalistique. L'emprise de la télévision Dominant d'autres secteurs de la vie sociale (d'autres champs sociaux), la télévision les soumet par la même à la contrainte commerciale. Elle va par exemple gêner le déroulement normal de la justice en ce faisant le porte parole de l'émotion populaire (autre incarnation de l'audimat) et en s'octroyant le pouvoir de juger. De même, la télévision impose sa logique au champ littéraire en descernant des prix, c'est-à-dire une reconnaissance, aux écrivains qui accepte cette intrusion, voire l'instrumentalise. La collaboration La télévision domine d'autres champs sociaux en s'appuyant sur des collaborateurs, c'est-à-dire des personnes qui ne sont pas bien intégré à leur champ ou qui sont mal reconnu par leurs pairs, et qui ont besoin d'un appui extérieur pour s'imposer. Des écrivains vont ainsi faire reconnaître leur production en passant dans des émissions littéraires connues, ils vont même produire pour pouvoir passer dans ces émissions. Droits d'entrée et devoir de sortie Pierre Bourdieu ne cherche pas cependant à interdire aux producteur culturels l'accès à la télévision, accusée de tous les maux. Ces derniers ont au contraire le devoir de diffuser leur savoir, mais s'ils le font à la télévision, ils doivent imposer leur propre condition de diffusion. Synthèse Le livre de Pierre Bourdieu s'articule autour des quatre idées suivantes. La télévision est soumise à la dictature de l'audimat: - les journalistes de télévision ont une mentalité audimat, ils ne pensent qu'en termes de succès commercial; le marché est reconnu comme instance légitime de légitimation ; - de ce fait, les informations qu'ils produisent sont axées sur le sensationnel, ils se battent pour être les premier sur les scoops; - ils ont une prédilection pour les faits divers, parce qu'ils font de l'audience; - la télévision n'est plus le lieu de la pensée, mais du fast-thinking. En conséquence, la réalité est travestie par une censure invisible: - les faits divers sont des faits qui font diversion, ils cachent l'essentiel derrière l'insignifiant; - les journalistes de télévision sélectionnent dans la réalité un aspect particulier, en fonction de leur catégorie de perception, dont l'un des principes est la recherche du sensationnel ; - les choix en matière d'information sont dictés par la circulation circulaire de l'information ; - ils ne pensent que par idées reçues ; - des relations de connivence les lient avec ceux qu'ils sont censés interroger. Or, la télévision exerce une influence déterminante dans la société: - le monde social est décrit-prescrit par la télévision, celle-ci devient le lieu par excellence de l'accès à l'existence sociale et politique; - les journalistes de télévision imposent leur vision du monde à l'ensemble de la société; - voulant toucher le public le plus large possible, la télévision fournit une information uniformisée (information omnibus), banalisée, dépolitisée qui a des effets politiques et culturels dangereux. Au point de dominer l'ensemble des champs sociaux: - le champ journalistique tend aujourd'hui à être dominé par la télévision, économiquement et symboliquement; - c'est elle qui dicte ce dont il faut parler, car il n'y a pas de nouvelle intéressante qui ne soit reprise par la télévision; - elle tend à dominer tous les secteurs de la production culturelle, car c'est elle qui donne l'accès à la notoriété publique; - dominant d'autres secteurs de la vie sociale, la télévision les soumet à la contrainte commerciale à laquelle elle est elle même soumise.
Wespiser Cédric
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La Télévision comme espace de représentation
Pierre Bourdieu
Le texte de P. Bourdieu Sur la télévision est la transcription revue et corrigée de l'enregistrement intégral de deux émissions réalisées le 18 mars 1996, dans le cadre d'une série de cours du Collège de France, et diffusées par Paris Première en mai 1996. (CNRS Audio -Visuel)
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Commentaires sur la traduction arabe
http://weekly.ahram.org.eg/2003/656/bo7.htm
http://www.an-nour.com/old/160/culture&arts/culture_arts.htmnour.com/old/160/culture&arts/culture_arts.htm
http://www.alghad.jo/?article=932
http://arabia.e-kotob.com/Arabia/Books/book_details.asp?book_id=27279&flag=3
http://arabia.e-kotob.com/Arabia/Books/adv_search_results.asp?auth_id=7675
http://arabia.e-kotob.com/Arabia/Books/book_details.asp?book_id=42243&flag=3
http://www.thamarat.com/english/index.cfm?faction=NewsDetails&id=1077
http://www.thamarat.com/index.cfm?faction=NewsDetails&id=791
http://www.cihrs.org/LIBRARY/march2005_A.htm
http://www.akhbarelyom.org.eg/adab/issues/603/0802.html
Liens en Français:
http://www.monde-diplomatique.fr/2004/02/BOUVERESSE/11019
http://www.chez.com/septiemart/PB.htm